Je souhaite vous faire partager mon début de semaine au Sénat où nous avons vécu deux journées particulièrement stimulantes. 
 
Nous avons examiné ce mardi trois textes dans l’hémicycle. D’abord, la proposition de loi portant amélioration de l'accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé, qui élargit les compétences de plusieurs professions paramédicales pour faire face à la pénurie de médecins. Ensuite, la proposition de loi visant à améliorer l'encadrement des centres de santé, qui durcit les conditions d’ouverture des centres dentaires et ophtalmologiques et renforce les contrôles face à la multiplication de dérives observées dans certains de ces centres. Enfin, la proposition de loi visant à encadrer l'influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux, qui entend réguler l'activité des influenceurs sur les réseaux sociaux, dont le public est souvent jeune, afin de mieux lutter contre certaines dérives et arnaques constatées (incitation à faire des régimes alimentaires dangereux, de la chirurgie esthétique, des paris excessifs, promotion de contrefaçons, escroqueries, etc.).
 
Ce mercredi, nous avons examiné en commission des affaires économiques la proposition de loi pour un choc de compétitivité en faveur de la ferme France, qui vise à faire de la compétitivité agricole un objectif politique prioritaire, à favoriser l’investissement dans la ferme France et le produire local, à lutter contre la surrèglementation en matière agricole, à maîtriser les charges sociales des structures agricoles ainsi qu’à maîtriser les charges et impôts pour regagner en compétitivité-prix. Si je suis complètement favorable au texte porté par nos rapporteurs et par la présidente de la commission Sophie Primas, j’ai pour ma part défendu la liberté pour les professionnels de la restauration de ne pas avoir l’obligation d’afficher la provenance de tous les fruits et les légumes qui composent leur carte. Si l’idée de favoriser les circuits courts et les agriculteurs locaux est louable et que j’y suis complètement favorable, elle posait de trop lourdes contraintes pour les restaurateurs et pour tous les professionnels. Mon avis est de mettre en place des processus d’incitation plus doux.  
 
La journée s'est poursuivie avec une réunion de la mission d’information sur la gestion de l’eau, où nous cherchons des solutions pour que notre pays soit en capacité de répondre au défi de la sécheresse. J’aurai à cœur de faire remonter ces informations aux maires de notre département, déjà durement touché.

Nous avons enfin terminé la journée sur la séance de questions au gouvernement.